Locaux, fabriqués à Château d’Oex, d’excellents petits gâteaux sucrés et flûtes salées.
En bio, et en douceurs
Amandines, pain d’anis, sablés, coco, macarons noisette, cookies au chocolat…Ornés d’un lettrage et d’un dessin élégant, emballés dans de petites portions comme pour rappeler qu’il convient de les déguster avec délicatesse, les biscuits de Ludivine Ansermet séduisent avant même qu’on les porte à la bouche.
C’est une bonne raison pour les trouver au Radis, mais ce n’est pas la seule. Produites à Château-d’Oex à l’enseigne de La Marendaz, ces douceurs ne contiennent pour l’essentiel que des produits locaux et satisfont toutes aux critères du bio. Ludivine, boulangère-pâtissière de formation, commence la production de ses propres pâtisseries voici 4 ans.
A ses côtés, Dominique Genoud, fort de sa formation de cuisinier et boucher, se lance dans la commercialisation de plats préparés, cela avec les mêmes exigences– le local, le bio, le bon et le sain- que Ludivine. Yves Ansermet, le troisième larron, percera ses fûts de bière, évidemment locale, prochainement. Une philosophie commune anime le trio. Faire (et bien faire) avec ce qu’on trouve dans le Pays d’en Haut en premier lieu.
Dès lors, c’est toute l’économie agricole de la région qui se trouve mobilisée. Lait, beurre, viande, œufs, miel, et jusqu’à la moutarde, puisque des graines de moutarde ont été plantées à Château-d’Oex, tout est issu de ce coin de pays. Quant à la farine, elle est maintenant moulue aux …Moulins, à un jet de pierre de là.
Loin d’être une coïncidence, la chose dit combien ce type de production peut réhabiliter des savoirs anciens et les valoriser. S’agissant de la noix de coco, enfin, dont on ne saurait complètement se passer lorsque l’on parle de biscuits, Dominique Genoud estime avec l’humour de ceux qui n’ignorent rien de la crise climatique qu’elle sera peut-être locale un jour. Elle est déjà bio.
On trouve l’ensemble des produits La Marendaz dans le self-service que le trio a ouvert à Château d’Oex, et dans les magasins fournis par l’entreprise fromagère Sapalet, et bien sûr : Au Radis !
Antoine
